Revue Que vivent nos Relations !ou comment co-créer en conscience...
Février 2013 : Revue numéro 1 - Elle a aussi un vrai nom : Lumi'air Edito, par Nathalie (31 ans) et Laurent (42 ans)Devant les dérives de la société actuelle, il nous semble essentiel d'encourager et favoriser la conscience humaine. Par conscience, nous n'entendons pas une morale, un ensemble de règles à exécuter pour "faire le bien", ce qui nécessiterait une autorité qui impose une voie unique, en tensions ou conflits contre les autres voies, irrémédiablement. Par conscience, nous entendons simplement et profondément cette aptitude humaine à être attentif, poser sa conscience de son mieux sur ce qu'il perçoit de son environnement et également sur ce dont il est responsable. Etre conscient des tenants de ses pensées, ses réactions, ses choix, ses actions et des conséquences. Humanistes dans l'âme, nous sommes convaincus que cette approche ouverte de la vie permet à tout individu d'installer de l'harmonie et de la créativité autour de lui et en lui. Notre croyance est que tout humain attentif observe une infinie diversité et trouve des moyens pacifiques d'y manifester sa propre différence. Ainsi, soyons conscients de notre responsabilité à faire naître cette revue. Son regard s'oriente sur les relations. Il y en a tellement, tout le temps. Tout n'est-il pas relation lorsque nous y sommes attentifs ? Par exemple, il y a une relation physique complexe entre cet écran devant moi et le bureau sur lequel il est posé. Un passionné de physique pourrait parler longuement des forces électro-magnétiques et de la gravité, puis de la relativité générale, puis des théories des cordes, puis de la théorie M. L'attention de l'humanité mise sur cette expérience bénine de voir un objet posé sur un autre, permet de comprendre et d'améliorer notre rapport avec ces objets. Exactement de la même manière, nous pouvons améliorer notre relation à nous-mêmes, notre relation aux choses que nous achetons, aux ressources que nous consommons, aux lois du pays où nous vivons, notre relation à notre culture, à d'autres cultures, à des idéologies, notre relation aux autres humains, dans nos familles et partout ailleurs. La particularité de cette revue est qu'elle ne s'impose pas comme une spécialiste thématique qui ne développe qu'une racine comme l'éducation, l'écologie, l'amour... Nous ne voulons pas nous et vous enfermer dans un espace thématique délimité, forcément limitant. Si un humain éprouve des difficultés pulmonaires, il peut éprouver le besoin d'aller consulter un pneumologue, donc celui qui se dit spécialiste de l'organe en question, et qui ne va s'attacher qu'à cette zone pour expliquer le trouble. Nous souhaitons partager un regard plus holistique sur la vie puisqu'elle n'est pas cloisonnée. Et si pour y voir clair dans une détresse pulmonaire, on n'avait pas à traquer le symptôme limité à l'organe, mais à mettre la lumière sur la relation entre les poumons et le reste du corps, sans oublier le mental ? Nous souhaitons ainsi proposer au cœur de cette revue un regard global sur les relations bio-logiques entre les organes, les thématiques. Pas de racines uniques mais un réseau de rhizomes pour accéder au tout en conscience. Alors, par exemple, je peux lire l'article sur le temps en tant que mère, en tant que femme, en tant qu'employée, en tant que bricoleur, ... voir tout un ensemble et voir également que je le regarde depuis un bout particulier d'une relation particulière, ou de plusieurs. Comme je suis un "tout", la relation à mon enfant, par exemple, peut s'harmoniser dans la conscience si je fais la lumière sur chacune des nombreuses relations de ce "tout-moi". Voyons nous ensemble ces amusements possibles ? Regardons nos rapports au monde et avançons. Jouons et apprenons. Améliorons nous et créons. Ensemble, co-créons. Cette revue est un support, un moyen, autant qu'une envie chantée à qui voudra l'entendre d'être de plus en plus aptes à vivre en paix. Et puis, en passant, n'oublions pas ceci : Que vivent nos Relations est la première revue après la fin du monde ! Ca n'est pas rien, n'est-ce pas ? Est-ce tout ? Le sommaire
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