Revue Que vivent nos Relations !ou comment co-créer en conscience...
NOTE DE LA REDACTION : Des années après l'interview de Thierry Casasnovas, nous apprenons (d'interventions de Thierry lui-même) que sa guérison n'est pas l'effet de son alimentation mais de ses changements radicaux de comportements et, pour cause, car nous apprenons aussi qu'à la déclaration de sa maladie, Thierry Casasnovas vivait un régime qu'il décrit lui-même comme un "végétarisme à forte tendance végétalienne et crudivore" depuis plus de 11 ans ! Nous regrettons que ceci ait été caché lors de l'entretien, orientant des interprétations que les faits ne peuvent pas appuyer. Nous tenons à en informer nos lecteurs ! Nous nous désolidarisons donc du contenu de l'interview de Thierry Casasnovas ! Octobre 2013 : Revue numéro 5 - Elle a aussi un vrai nom : 8anickan! Edito, par Laurent (43 ans)Kwe kwe chers lecteurs ! Qui n'a jamais rêvé de rencontrer un "grand chef indien" ? Et bien, nous l'avons fait en bénéficiant de l'honneur de converser longuement avec Kapiteotak, chef héréditaire Algonquin. Si dans sa culture le mot "viol" n'existe pas car le comportement n'existe pas davantage, son enfance a dramatiquement appris cette dérive des "hommes blancs" au pensionnat des prêtres et des bonnes soeurs. Ca n'est pas non plus avec nos concepts et méthodes qu'il a pu se guérir et trouver comment se reconnecter à son âme. Encore adolescent, ses anciens l'ont invité à réaliser que ça n'est pas les hommes blancs ou la religion chrétienne qui lui avaient fait tant de mal, mais de simples humains malades. Il n'est pas toujours évident de décrire, avec nos mots, son parcours et sa posture actuelle d'immense ouverture à l'humanité, par la voix et les voies des peuples nomades qu'il représente, profondément respectueux de leurs soeurs rivières, leurs frères arbres, leur Terre-Maman... Pourrons-nous voir qu'ils sont aussi les nôtres ? Il reste que le rencontrer et écouter son témoignage apporte un espoir et des possibilités sérieuses pour une humanité pacifique et solidaire. Notre culture occidentale ne s'est pas contentée de se montrer parfois destructrice envers d'autres cultures. En son propre sein, elle a également établi une logique commerciale, c'est à dire une manière d'échanger entre humains, dont Christian Jacquiau nous explique les dérives. Un oeil sans concession, sans parti-pris politique et une expérience solide nous offrent ainsi une occasion de profondément souhaiter reconstruire ce qui est devenu à ce point dysfonctionnel. Pour autant, il y a aussi le meilleur dans notre culture... et Thomas d'Ansembourg, avocat métamorphosé en thérapeute, n'est-il pas une version occidentale du sage algonquin ? En tout cas, son discours devient très fraternel à celui de Kapiteotak. Nous sommes ravis de montrer cette alliance impromptue dans ce numéro. D'autant qu'elle ne s'arrête pas là : le docteur Olivier Spinnler clarifie ce qui est toxique dans nos relations et vient donc participer activement à cette humanité plus douce. Brigitte Oriol fait de même mais particulièrement dans nos habitudes néfastes avec les enfants. Quant à Maïtie Trelaün, son exposé symbolique et vivant associant les cycles féminins au cycle des saisons pourrait probablement être un conte algonquin. Enfin, Philip Forrer nous confie généreusement ses trouvailles pour entretenir un jardin miraculeux. Une leçon très pratique et surprenante pour récolter davantage avec moins d'effort et, toujours et encore, une base d'observation amoureuse de la Nature. Thierry Casasnovas, finalement, fait exactement pareil, mais c'est le jardin de notre corps qu'il nous invite à cultiver. Véritable survivant, son témoignage est incontestable puisque simplement vécu. Les faits sont têtus et la persévérance de la vie respectée s'annonce toujours constructive d'une abondance qui éblouit plus d'une de nos croyances. Que le réveil à la vie est riche... Finalement, chacun des intervenants à ce numéro nous y pousse délicatement. Crédits photo de la couverture : Nancy Lessard pour la photo de Kapiteotak - Hélène de Mévius pour la photo de Thomas d'Ansembourg - Laurent Martinez pour la photo de la femme en Nature Le sommaire
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