dialogue écrit le 21/04/2012 - mis à jour le 25/07/2012

Conscience


Conscience, morale, pensées et être amoureux

- Ca a l'air très important, là d'où tu viens, ce que tu appelles "conscience", tu en parles tout le temps. C'est comme Jimmy Lee Cricket, ou le petit ange dans la tête qui dit ce qu'il faut faire de bien ?

- Tu sais que nous ne nous référons pas à la dualité "bien/mal". C'est trop abstrait, trop éloigné de l'expérience concrète. Nous n'utilisons donc pas ce que vous appelez une "morale", un ensemble de règles pré-établies.

- Alors il n'y a pas de morale ? Il n'y a rien qui encadre vos choix et actions ?

- Jeu n'ai pas exprimé qu'il n'y avait rien, j'ai exprimé qu'il n'y avait pas la morale. Ca fait partie de la dualité que de raisonner ainsi, de façon binaire : soit c'est ce que tu connais, soit c'est rien.

- Il y a quoi alors ?

- La conscience.

- C'est juste un mot. Tu changes le mot, c'est tout.

- Oui, "conscience" n'est qu'un mot, mais non jeu ne fais pas que changer le mot, j'essaye de te témoigner de la différence très pratique de notre expérience. Si jeu n'ai que des mots pour en parler, il reste que ce dont jeu te parle est très loin de n'être que des mots. Sinon, veux-tu essayer la télépathie ?

- Ok, ok, je t'écoute...

[...]

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