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définition écrite le 31/01/2012 - mise à jour le 17/02/2012 |
Ethique & Valeurs |
Ethique & Valeurs - définition subjective
Il est utile, pour ses décisions, d'avoir un repère, une référence. Comme pour toute notion, l'humain peut vivre ceci de manière plutôt mentale ou de manière plus holistique, impliquant la conscience, ce témoin de l'expérience entière.
La morale est le terme que j'utilise pour évoquer l'expérience mentale d'une référence de fond. La morale pose ce qui est bien et mal ! Elle est duelle ! La morale nécessite une autorité pour déterminer ce qui serait bien et mal, puisque ces notions sont très manifestement arbitraires.
Par contre, l'éthique est le terme que j'utilise pour évoquer l'expérience holistique d'une reférence de fond. Puisqu'il s'agit d'une expérience de conscience, elle ne saurait être autre que vivante et fondée sur la vie telle qu'elle est, telle que la conscience l'observe, sans intention, sans déformation, sans rajout... et non pas telle que le penseur voudrait qu'elle soit.
Ainsi, l'éthique se base sur un constat vivant des valeurs de l'humain éthique. L'éthique, telle que je la conçois, ne saurait être un contenu à imposer à d'autres. Une éthique ne vaut que pour moi puisqu'elle se fonde sur mes valeurs, qui ne valent que pour moi. L'éthique lâche-prise de l'idée d'être universelle, contrairement au respect. Aussi, le contenu de l'éthique personnelle doit être suffisamment ouvert afin de rendre compte de l'impermanence de chaque situation que je rencontre. La solution est de baser l'éthique sur des valeurs et non pas sur des règles, des principes, des morales, des lois, des systèmes complexes.
Qu'est-ce qu'une valeur ? Simplement, une valeur, c'est un seul mot, une seule notion : respect, intégrité, liberté, amour, ...etc. Une valeur est subjective, spécifique à chacun. Pour autant, une valeur est beaucoup moins abstraite et variable qu'une croyance, c'est à dire un ensemble de liens entre plusieurs valeurs et concepts. La couche des valeurs est, dans mon mental, la couche référence la moins abstraite. En ceci, elle est relativement fiable et stable. Elle peut changer et l'éthique change alors avec.
Ce qui m'importe ça n'est pas d'avoir une éthique mais d'être éthique ! Encore une fois, le contenu de l'éthique, sa dimension abstraite, importe moins que sa dimension concrète, c'est à dire vécue, ici et maintenant ! Ainsi, être éthique consiste en deux aptitudes :
- être conscient de la hiérarchie de mes valeurs, les hiérarchies consciente et inconsciente
- être suffisamment libre pour appliquer cette hierarchie en toute occasion
Je pense qu'un dialogue est nécessaire pour aller plus profondément dans ce sujet...
Je termine ici en précisant qu'il s'agit d'une présentation des concepts tels que je les utilise. Ceci n'est pas la vérité ! Un mot n'est jamais ce qu'il représente. Il reste utile, pour me lire et me comprendre, de savoir ce que ces termes représentent pour moi. Pour une expansion de ce que cette notion permet dans l'expérience humaine, j'invite maintenant à lire le dialogue en suivant le lien en haut de cette page.
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